Patrimoine Naturel

CLASSEMENT 1ÈRE ÉTOILE AU GUIDE VERT MICHELIN

Nous sommes heureux de vous informer que le village de PIANA bénéficie dorénavant du classement 1 étoile dans le guide vert MICHELIN

FORÊT COMMUNALE ET TERRITORIALE DE PIANA

FORÊT COMMUNALE DE PIANA

La forêt communale de Piana d’une superficie de 950 ha. Elle couvre les flancs de la Punta di a Pianetta. Elle est composée majoritairement de pins maritimes.

FORÊT TERRITORIALE DE PIANA

La forêt territoriale de Piana couvre une superficie de 240 ha en majeure partie constituée de rochers, comprise entre le « Rocher du Lion », Bocca Larga, Bocca di Piazza, Capu d’Ortu, Foce d’Ortu, Capu di u Vitullu et le ruisseau de Piazza Moninca.

Elle est composée de pins maritimes.

À la Foce d’Ortu sont les ruines du fortin où Jean-Paul de Leca et ses compagnons abritèrent leurs familles, du temps des luttes contre les Génois.

LES CALANCHE DE PIANA - PHOTOS A METTRE

Les calanche de Piana (en langue corse calanche di Piana, au singulier calanca) sont des calanche situées sur la côte ouest, à Piana, à mi-chemin entre Ajaccio et Calvi, sur la route du bord de mer corse.

GÉOGRAPHIE

GÉOLOGIE

Les Calanche sont une formation géologique de roches plutoniques faisant partie de l’ensemble appelé « Corse cristalline » à roches magmatiques, à l’ouest de la ligne partant de Calvi et rejoignant Solenzara. Elles sont composées de remarquables rochers de granite rose, percés de cavités, les taffoni, dues à l’action des variations de température et de l’humidité couplées aux embruns de la mer Méditerranée, aux vents forts et au ravinement des eaux de pluie.

RELIEF

Les calanche se présentent sous la forme d’un petit chaînon montagneux en forme de « V » pointé vers la droite aux Roches Bleues, qui démarre au nord au-dessus de l’anse de Dardo situé sur la rive sud du golfe de Porto et se termine au sud au pont de Cavallaghiu. Le culmen s’établit à 698 m. Au milieu se trouve un rocher, dominé par Capu Ghineparu (515 m).

Les calanche sont parcourues par le ruisseau de Dardo (Piazza Moninca en amont) qui nait sous le Capu di u Vitullu (1 311 m). Ses eaux étaient autrefois utilisées pour actionner un moulin au lieu-dit U Mulinu en aval du pont de Cavallaghiu.

ACCÈS

La route D81 sur laquelle se trouve ce site relie le village de Piana à Porto. C’est une route sinueuse qui passe à travers des roches de couleur rouge-orangé dont on pourrait croire qu’elles ont été taillées à coups de hache et sculptées au burin. Depuis la route, la vue est souvent assez dégagée pour permettre d’admirer la mer surmontée de hauts récifs, comme c’est le cas sur la majeure partie de la côte ouest de l’île.

Il est impossible d’accéder à la mer depuis la route dans les calanques de Piana.

[Gallery]

PATRIMOINE MONDIAL

Avec le golfe de Porto, le golfe de Girolata et la réserve de Scandola plus au nord, les calanche de Piana sont inscrits depuis 1983 sur la liste du patrimoine mondial.

CITATIONS

De Guy de Maupassant in Le monastère de Corbara :

« À la nuit tombante, j’ai traversé les calanches de Piana. Je m’arrêtai d’abord stupéfait devant ces étonnants rochers de granit rose, hauts de quatre cents mètres, étranges, torturés, courbés, rongés par le temps, sanglants sous les derniers feux du crépuscule et prenant toutes les formes comme un peuple fantastique de contes féeriques, pétrifié par quelque pouvoir surnaturel. J’aperçus alternativement deux moines debout, d’une taille gigantesque ; un évêque assis, crosse en main, mitre en tête ; de prodigieuses figures, un lion accroupi au bord de la route, une femme allaitant son enfant et une tête de diable immense, cornue, grimaçante, gardienne sans doute de cette foule emprisonnée en des corps de pierre. Après le Niolo dont tout le monde, sans doute, n’admirera pas la saisissante et aride solitude, les calanches de Piana sont une des merveilles de la Corse ; on peut dire, je crois, une des merveilles du monde. »

— Guy de Maupassant, Le monastère de Corbara. Texte publié dans Le Gaulois du 5 octobre 1880

Le prince Roland Bonaparte dans la note de son récit de voyage Excursions en Corse édité en 1891, décrit le site ainsi :

« Le golfe de Porto, que l’on découvre ensuite après avoir franchi le petit col de la Croix, est encore beaucoup plus beau… Les rochers noirs alternent avec les granits rouges et donnent un cachet particulier à toute cette région, sans aucun doute, une des plus belles de Corse, pour celui qui n’est pas l’ennemi des couleurs flamboyantes et de la nature sauvage… La route qui suit la côte sud du golfe s’élève assez rapidement à travers une série de ravins aux pentes abruptes et remplies d’une végétation des plus luxuriantes. On dirait des cascades de verdure se précipitant dans le golfe, aux eaux bleues frangées d’écume. C’est le maquis, l’impénétrable maquis, formé de chênes verts, de genévriers, d’arbousiers, de lentisques, d’alaternes, de bruyères, de lauriers-thyms, de myrtes et de buis, que relient entre eux, les mêlant comme des chevelures, les clématites enlaçantes, des fougères monstrueuses, des chèvrefeuilles, des cistes, des romarins, des lavandes, des ronces, jetant sur le dos des monts une inextricable toison. Cette forêt qui cesse au bout d’une heure de montée, est dominée par une arête de rochers curieusement découpés en vastes aiguilles dénudées, s’élevant d’un seul jet au-dessus de cet océan de verdure qui ne se termine qu’au niveau de la mer… La route qui traverse cette région appelée Calanche, s’accroche pour ainsi dire aux parois des rochers ; de grands murs de soutènement ou des ponts la conduisent aux étroites échancrures taillées dans les rochers et qui font communiquer toutes ces étroites vallées tombant dans la mer au milieu d’éboulements de pierres, qui de loin ressemblent à des scories, tellement elles sont boursouflées et remplies de cavités, souvent pleines d’une terre rougeâtre où poussent quelques brins d’herbe. Au moment où nous entrâmes au milieu de cette forêt de granit pourpré, le soleil venait de disparaître derrière la ligne d’horizon… Nous avancions dans un clair-obscur qui faisait ressortir davantage les dentelures des crêtes rocheuses, se projetant sur le fond jaune d’or du ciel qui, au-dessus de nos têtes, passait par toutes les nuances du bleu pour arriver au noir… »

— Prince Roland Bonaparte, Une excursion en Corse – À compte d’auteur 1891

RANDONNEES

Les calanche de Piana sont parcourues par plusieurs sentiers :

  • le sentier bas vers le « Château fort » : sentier démarrant de l’« épingle à cheveu » de la route D 81 au lieu-dit « la Tête du Chien » et qui mène au rocher dit « Château Fort » (332 m). Le sentier est une longue descente sinueuse vers le bord des falaises surplombant le golfe de Porto, au milieu d’un chaos de pierres. Ce parcours, d’une durée d’une heure aller, n’est pas d’une grande difficulté mais nécessite des chaussures de marche à cause de la présence constante de pierres chaotiques au sol. La fin du sentier a été décorée de cairns (amoncellement de pierres) par les randonneurs. Certains cairns sont placés sur des rochers dont l’accès nécessite de l’escalade. Le seul retour possible est de rebrousser chemin ;
  • le sentier haut : sentier démarrant à moins de 200 m à l’ouest de « la Tête du Chien », près du bar « Les Roches bleues », qui rejoint au sud la D 81 entre le pont de Cavallaghiu et le pont de Mezzanu en passant par les Roches Bleues et le culmen des Calanche ;
  • « l’ancien sentier de Piana à Ota » : sentier partant de l’oratoire Santa Maria situé sur la D 81, peu après le bar des Roches bleues en montant de Porto, au milieu de la traversée des Calanche, et qui rejoint le précédent sentier. Il s’agit d’abord d’une très forte montée en escaliers et en zig-zag, puis une fois un petit col atteint, c’est une légère descente vers le stade de Piana et le ruisseau du Mezzanu. Il s’agit d’un chemin muletier ancestral soutenu par des murs en pierre sèche, d’une hauteur atteignant parfois plusieurs mètres, et bien pavé de pierres. Ce parcours, d’une durée d’une heure aller, n’est pas d’une grande difficulté mais nécessite des chaussures de marche à cause de la présence constante de pierres au sol. La vue au col est spectaculaire et panoramique : golfe de Porto, pointe de Scandola, vue sur le village de Piana, surplomb de l’ensemble des calanche de Piana.Le retour peut se faire de trois manières : en tournant à gauche aux trois quarts du parcours vers le bar des Roches bleues (forte côte, puis forte descente), soit par la route en contrebas, soit par un retour sur ses pas.

Les deux derniers sentiers permettent aussi de gagner la forêt territoriale de Piana située à l’est de la commune.

PLAGES

De la place de l’église, une route en lacet de 4 kilomètres descend vers la marine de Ficajola, où s’abritent les barques des pêcheurs de langouste. Sur cette même route en passant par le hameau de Vistale, on arrive sur la belle et sauvage Plage d’Arone.

La plage de Ficajola

La route de la plage de Ficajola, ouverte parallèlement à la route d’Arone, toujours sous maîtrise d’ouvrage communale, donne accès à la marine de ficajola, ancien port de pêche de Piana. Longue de 5 kilomètres, elle conserve sur 300 mètres l’ancien chemin muletier en partie pavé.

 

La plage d’Arone

Le dispositif de gestion du site classé a été complété par l’aménagement de cette plage vierge de toute occupation privative et qui, dans la mémoire collective, demeure le lieu du premier débarquement d’armes du « Casabianca » aux temps de la résistance. parmi les plus fréquentées de la côte occidentale, entre Ajaccio et Calvi, elle accueille chaque année des milliers de viviteurs. Un balisage adapté et une zone de mouillage permettent une meilleure gestion du site.

 

Sécurité des plages

La plage d’Arone est une plage surveillée du 1er juillet au 31 aôut.

Deux CRS et un MNS sont présents pendant la journée et veillent à la sécurité des baigneurs.

Un ballisage est en place. Le chenal permet aux différents bateaux d’approcher de la rive sans causer de risque pour les baigneurs.

SENTIERS

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De nombreuses randonnées pédestres, balisées, vous permettront d’apprécier toute la grandeur de ces rochers aux formes d’érosions particulières qui sont à l’origine de ce paysage chaotique.

Les circuits proposés sont accessibles à tout randonneur ; ils traversent des endroits magnifiques, où la mer et la montagne se conjuguent en un décor grandiose. Pour plus d’information, le syndicat d’initiative de Piana est à votre disposition.

Dans tous les cas, respectez les propriétés traversées, refermez les barrières après votre passage, ne laissez pas de déchets le long des sentiers. Le Camping sauvage et les feux sont interdits, cette région est particulièrement sensible aux incendies. Pendant la période estivale, il est recommandé de partir tôt le matin. Evitez les journées de grosses chaleurs et de grand vent. N’oubliez pas lors de vos randonnées, d’emporter votre provision d’eau, l’eau étant rare sur certains itinéraires. Nous demandons aux randonneurs de respecter les instructions rencontrées en chemin…

Infos sentiers

Les itinéraires proposés ne présentent pas de difficultés particulières. Ils sont praticables toute l’année. Pendant la période estivale, il est recommandé de partir tôt le matin

N’oubliez pas lors de vos randonnées, d’emporter votre provision d’eau, l’eau étant rare sur certains itinéraires. Ne laissez pas de déchets le long des sentiers. Evitez les journées de grosses chaleurs et de grand vent.

Observations générales sur les circuits

La région de Piana offre les possibilités de randonnée les plus exceptionnelles de Corse. Vous trouverez ci après l’ensemble des parcours qui s’offrent sur la commune.*

 

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La tour capo Rosso

Altitude 331 mètres (3 heures aller/retour)

Ce chemin permet de se rendre sur la presqu’île de Capo Rosso, extrémité occidentale de la Corse. La tour génoise de Turghiu domine le golfe de porto, site classé « intérêt mondial » par l’UNESCO. La presqu’île est devenue la propriété, dans sa quasi-totalité, du Département de la Corse du sud et du Conservatoire du littoral.

Point de départ : du centre de Piana, à 6 kilomètres le long de la route en direction de la plage d’Arone(D.824), dans une courbe vers la gauche, une plaque du Conservatoire permet de reconnaître le point de départ du sentier. Possibilité de stationner au bord de la route à hauteur d’une maisonnette.

Itinéraire : emprunter le sentier très visible sur la droite, passer devant les bergeries en ruine de « Paghiadie », occupées jusqu’en 1954. Poursuivre vers la presqu’île, laisser à votre gauche une bergerie réaménagée du Conservatoire. Le sentier se dirige en suite vers une bergerie en tuiles, située au bout de la presqu’île. A partir de celle-ci (altitude 60 mètres) se diriger vers le nord-ouest, par le sentier faisant boucle pour accéder à la tour en passant par un beau couloir entre les rochers et la verdure. On atteint la tour de garde (40 minutes).
Il est recommandé de partir tôt le matin.

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Le « château fort »

A droite de la « tête du chien » se détache un sentier qui longe la ligne de crête à travers une magnifique galerie de rochers, vers un belvédère qui mène à un immense promontoire en pierre, le « château fort » au dessus de la mer. Magnifique vue sur le golfe de Porto et les Calanche.
Départ des randonnées des Calanche : le point de départ de l’ensemble des randonnées, à l’exception de Capo Rosso et du « Château fort », se situe à la sortie de Piana, en direction de Porto, 100 mètres après le pont de Mezzanu.

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L’ancien Sentier Muletier Piana-Ota (1 heure)

Prendre le chemin à droite, immédiatement après le pont du Mezzanu. A 50 mètres suivre le chemin de gauche et traverser le stade en diagonale SO vers NE. Passer sur la rive droite de la passerelle en bois. A la sortie de celle-ci, prendre le chemin de Palani à gauche. Marcher 10 minutes, traverser un pare-feu, se diriger vers la muraille qu’on aperçoit en face soutenant le chemin. Suivre ce chemin jusqu’au CD.81 qui permet d’accéder aux Calanche et à la route de Porto, à la hauteur de la statue de la Vierge. Revenir au point de départ par la route. Ce chemin dallé, soutenu par un magnifique mur de pierres sèches, peut être considéré comme le plus exceptionnel par la qualité de l’ouvrage. Il était la voie de passage obligé de ce qui, à dos de mulets, se rendaient de Piana vers Porto et Ota au début du XIX ème siècle. La route de Piana-Porto n’a été, en effet ouverte qu’à partir de 1850 par Napoléon III. Dès lors, les communications se faisaient par cet itinéraire.

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  1. Boucles en forêt communaleBoucle n°1 (durée 2h30). A 1 Km environ de Piana, en direction de porto, 100 mètres après le pont de Mezzanu, prendre la piste en terre sur la droite, ensuite celle de gauche qui mène au stade, le traverser en diagonale, franchir le petit pont enjambant le ruisseau de Piazza Monica, sur diriger sur la gauche vers une zone démaquisée (pare feu), longer celui-ci sur 50 mètres et bifurquer sur la droite en laissant sur la gauche le chemin muletier de Piana-Ota. Le sentier pénètre dans une pinède et monte en lacets. Il arrive à un petit col (embranchement du sentier qui redescend au lieu-dit « les roches bleues » sur la gauche). Le sentier traverse ensuite la châtaigneraie de Palani. Laisser un sentier à droite qui mène au « lion » et à Piazza Monica par le sud et un nouveau sentier sur la droite qui conduit à Piazza Monica par le nord. Après 15 minutes de marche, on arrive à la fontaine d’Oliva Bona (altitude : 700 mètres). On continue par un chemin qui descend en lacets jusqu’aux ruines de « Dispensa » (371 mètres). Pour rejoindre le départ, effectuer le trajet en suivant la route des Calanche (2Km5), en direction de Piana. Compte tenu du dénivelé et d’une marche assez difficile de la fontaine à la route, on peut revenir sur ses pas à partir de la fontaine.

 

SITE DE CAPU ROSSU - TOUR DE CAPU ROSSU - A FAIRE

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